Mon père soupa. Il regarda
l’hebdomadaire. Sur la une, il y avait une image de notre famille très
mouillée.
« Où est
l’hippopotame ? » je dit.
« Il n’existe pas, » mon
père dit, fâché.
« Quoi ? Non, je suis sûr
qu’il existe. Il s’est caché. »
Mon père soupa encore, et il se
cacha la tête dans les mains.
Des heures plus tard, j’entendis mon
père et ma mère : « Elle est persuadée que l’hippopotame existe. Elle
a huit ans maintenant. C’était chouette quand elle était plus jeune, mais
maintenant, ça pose un problème. » Et ensuite, « Il me semble qu’elle
devrait jouer avec des autres enfants. »
J’allai à la cuisine et ouvris
l’hebdomadaire. Voilà l’image sur la première page. Je commençai à pleuvoir. Idiote ! Je pensai. La météo me dit
qu’il pleuvrait le reste de la semaine. Les nouvelles de la dernière semaine
étaient là. Des diplomates mangèrent ensemble à Paris pour décider ce qui se
passera. Ils sourirent, et je ne sais pas pourquoi. Les français faisaient la
grève encore. Quelqu’un vendit une cravate. Une cravate !
« C’est la cravate que
l’hippopotame a porté ! » Je criai.
Mes parents entrèrent. Ils demandèrent
ce qui se passa. Je les montrai la cravate.
« On doit la retrouver. »
« Absolument pas ! »
Ma mère dit.
« J’aimais cette cravate… »
Mon père dit.
« Nous n’allons pas la
retrouver ! » Elle dit, et en chuchetant, « L’hippopotame va disparaître. »
« D’accord, d’accord, » il
dit, « mais si elle y laisse son ami, pouvons nous acheter la cravate ? »
« Tout le monde est stupide ! »
elle dit, « j’ai deux enfants ! »
Je pensai qu’on partirait vendredi.
Dori
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